Le paradigme humain communautaire

Chaque communauté, notamment les communautés politiques (les cités, territoires ou nations) porte en elle-même une Cohérence de l’homme, ensemble de Sens qui représente une problématique humaine particulière.

Lorsqu’on parle d’imaginaire des peuples il s’agit notamment de représentations, inconscientes en général, portées par une de ces Cohérences humaines.

Il y a bien sur, lieu de caractériser chaque problématique humaine que l’on peut dire aussi « culturelle » articulant l’universalité en tant que participant d’une même humanité, et la singularité s’exprimant dans une culture donnée ou mieux dans une communauté culturelle donnée.

Là de multiples questions se posent sur les problématiques ou Cohérences culturelles avec par exemple leur Sens du bien commun participant à l’ensemble de touts les Sens, infinis, qui constituent une « Cohérence » (terme consacré comme celui de Sens ou celui de ConSensus).

Les Sens sont de nature spirituelle. Leur discernement est le fruit de la culture du Sens du bien commun propre. Ce discernement éclaire aussi les différents Sens de la Cohérence. La culture du Sens du bien commun est celle du développement humain, personnel et communautaire avec aussi des degrés de maturité associés à la profondeur de la conscience existentielle qui est développée.

Il est possible d’élucider les Sens d’une problématique culturelle qui permet de dessiner des cartes de cohérences culturelles, chacune propre à une communauté et par exemple à une nation. Ces cartes de cohérences sont pleines d’enseignements, notamment le Sens du bien commun qui porte la vocation humaine singulière de la communauté considérée, nation, région, ville, mais aussi organisations, institutions, ou encore phénomènes ou situations étudiées.

Les cartes générales de Cohérences

Comme leur nom l’indique il ne s’agit pas d’une communauté ou d’une culture particulière mais d’une Cohérence générale que porte l’humanité de chacun.

A titre d’information il s’est révélé que l’on ne pouvait établir principalement que 3 cartes générales.

Il se trouve que ces cartes générales ont été refondées récemment mais à partir de travaux anciens, notamment à partir de ressources empiriques pour l’une d’entre elles.

Au départ : les travaux des « structures anthropologiques de l’imaginaire » de Gilbert Durand. Y sont exposés de multiples mythes de l’humanité dont il est montré qu’il y en a des familles universelles. Ces familles semble exprimer des postures humaines constituant la logique commune de ces familles de mythes.
L’hypothèse théorique de l’Humanisme Méthodologique a permis de comprendre la distribution des tendances (Sens) et d’en représenter une « carte générale ». Plus tard deux autres cartes générales ont été représentées permettant des éclairages importants des affaires humaines.

Ces trois cartes générales avaient une source empirique. Depuis peu (deux ans) trois cartes générales, cartes fondamentales de l’être humain ont été élucidées ce qui rend la première version empirique et approximative obsolète. Cela dit les pistes issues des travaux de Gilbert Durand ont été du plus grand intérêt pour les 40 dernières années et ont bien inspiré les cartes générales nouvelles et mieux fondées en théorie. En tout cas elles ont proposé une source interessante de l’imaginaire de l’humanité. Les cartes de cohérences culturelles des communautés humaines apportent, bien sur, des éclairages plus singuliers et plus profonds, accessibles selon le niveau de discernement atteint.

L’imaginaire de l’humanité se distribue selon les cartes générales des Cohérences humaines et en suite selon les problématiques qui sous tendent les Cohérences culturelles des communautés et notamment des communautés politiques comme les nations. Ce n’est pas pour autant une exclusive, les problématiques humaines sous tendent aussi de multiples situations et toutes les réalités d’expérience humaines. Ainsi même les « réalités scientifiques » sont associées à un imaginaire dont les grands découvreurs ont témoigné.

Mais qu’est ce que cet imaginaire que l’on sait inconscient avant d’en élucider des bribes. La théorie des Cohérences culturelles montre que l’imaginaire est une médiation qui donne accès au Sens, vecteur de discernement mais aussi de création. Il existe une ingénierie humaine qui utilise ces propriétés de médiation dont on voit qu’elle participe d’une intelligence symbolique ou intelligence du Sens ou de l’esprit. On notera que l’imaginaire, sous réserve d’une discipline exigeante permet d’aller au-delà de la Raison dans la profondeur des phénomènes humains et de l’expérience humaine.

C’est là l’émergence du paradigme humain communautaire qui changera toutes les situations humaines et notamment « politiques ».

La question de l’imaginaire de l’Europe et celle de la Russie sont en question avec la crise du paradigme de la puissance. A suivre.

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