Le génome se dégonfle
Annoncé par la revue Nature et repris par le figaro (lien ci-dessous) le génome humain n’aurait que de 20 000 à 25 000 gènes. De plus de 100 000 postulés on avait déjà reculé à quelques 30 à 35 000. Il s’avère aussi que le séquençage presque achevé il y a trois ans ne l’est pas du tout. Surtout on découvre que les prophéties de la génétique moderne, arguments d’un nouveau biologisme ont plus de fondements idéologiques que scientifiques. Déjà, semble-t-il le phénomène de duplication ne serait pas le privilège des ADN et ARN mais aussi l’hypothèse d’une complexité génétique dans un vivant programmatique expliquant le cas de l’homme doit se dépouiller du facteur quantitatif (nous serions à peine plus pourvus qu’un petit vers nématode).
Par ailleurs, contrairement aux déclarations triomphantes relayée par une presse qui aime toujours plus les mystifications que la vérité, la compréhension des phénomènes génétiques est plus que balbutiante, ce qui n’empêche pas les bricolages astucieux ou avantureux. Antoine Danchin biologiste éminent n’a cessé d’aleter sur ces prétentions exhorbitantes qui font les budgets exhorbitants.