LE CONTEXTE

L’Humanisme Méthodologique est né en 1979 sous la forme de la Théorie des Sens et Cohérences humaines après deux années de gestation dans les allées des forêts de Chantilly où les souches sont aussi devenues des sculptures.

Les premières formations ont été lancées cette année là et aussi les premières applications dans le champ professionnel.

Depuis beaucoup de choses se sont affinées sur tous les plans et surtout développées sur le plan des applications avec maintenant plus de 40 ans d’expérience de terrain.

Au fil des temps des ajustements de langages et surtout des éclairages de tous ordres ont été développés notamment avec les analyses de Cohérences.

Une nouveauté est la re-centration des cartes générales après 40 ans d’usages. Tant sur le fond (cartes de Cohérences générales de l’Etre humain), que sur le langage mieux approprié à la situation actuelle de mutation.

Après plus de 30 ans d’analyses, la mutation de civilisation engagée s’est brusquement réalisée avec un évènement sans précédents. Nous sommes ainsi au seuil d’un nouveau monde où le paradigme humain communautaire mis en évidence est en passe de remplacer les anciens et les « modernes » Il fonde sur l’humanité de l’homme toutes les affaires humaines : connaissances, actions, orientations éthiques.

Ces bases sont ici présentées structurant aussi le projet d’une école d’Humanisme Méthodologique et ses trois divisions (connaissances, pratiques, orientations)

Cette école est présentée au travers d’un catalogue des contenus et ressources de l’Humanisme Méthodologique.

De là seront développés des modules de transmission dans le contexte actuel et selon les initiatives jugées pertinentes.

A titre d’exemple, L’école d’arts « Léonard de Vinci » fait écho avec la re-naissance de son temps. Elle vise a faire le pont entre les talents artistiques et les créations du nouveau monde par le biais de la maîtrise de l’imaginaire, un des piliers de l’ingénierie humaine de l’Humanisme Méthodologique.

La mutation actuelle repose sur trois avancées dont on retrouvera les marques dans le catalogue de l’Humanisme méthodologique et les multiples documents associés.

Les avancées actuelles

1 – Le paradigme communautaire un changement radical de perspective

Un paradigme est basé sur un Sens ou disposition d’être, un « point de vue », une façon d’agir et une visée d’avenir.

Quatre paradigmes parmi d’autres balisent le terrain de la compréhension du monde, des modes d’actions privilégiés et des horizons envisagés.

Deux sont classiques. 

• La « volonté de puissance » est associée à l’exercice de pouvoirs comme explicatif des situations recherchées ou obtenues. Des comportements archaïques et une certaine sauvagerie de l’action dominatrice y sont associés.

• A l’inverse « le rationalisme idéaliste » confie à la Raison l’explication de toute chose  engagée dans une idéalisation, un progrès, une discipline mentale et ses exigences. Cette causalité, souvent vue comme linéaire et hiérarchisée, suscite une critique radicale et une régression

–  Présenté comme un nouveau paradigme, mais seulement la dominante d’une époque, le « systémisme naturaliste » explique par des lois de la nature intangibles, la totalité des comportements et phénomènes complexes et par un parasitage humain les dysfonctionnements estimés. Si l’humain est réduit aux mêmes lois alors il y a une certaine contradiction interne à la critique d’où la tentation régressive naturaliste ou bien la perspective transhumaniste.

• « Le paradigme humain communautaire » se présente comme une alternative centrée sur l’homme et l’expérience humaine dans les contextes communautaires qui forment la condition humaine et les mondes où nous vivons. Dès lors toutes les affaires humaines sont ici comprises comme phénomènes humains. Par exemple, la démocratie communautaire, l’économie communautaire, l’écologie communautaire par exemple sont des affaires humaines, de responsabilité humaine. Tout de ce qui est expérience humaine ne peut s’expliquer autrement que par les hommes qui en sont la source. Dans les autres cas les hommes sont les jouets de leurs croyances.