L’année de l’Humanisme Méthodologique ?

« Et si l’année 2005 était l’année de l’Humanisme Méthodologique? ». Tel est le message que j’ai reçu avec plaisir et dont j’accepte l’augure.

« Vous ne savez ni le jour ni l’heure » nous prévient l’évangéliste et les évènements d’Asie du sud-est viennent interpeller l’humanité en chacun. Ce n’est pas seulement affaire de choses brisées, ce n’est pas seulement une question d’accident biologique, c’est une affaire d’humanité, d’interpellation de notre humanité à l’échelle d’un monde qui se révèle plus humain que jamais.

C’est d’Asie sans doute aussi qu’un sage aurrait dit qu’il nous fallait à la fois entreprendre pour 1000 ans et s’apprêter à mourir demain.

Le Sens de l’humanité, le Sens de notre existence, personnelle et collective, à toutes les échelles, transcende les péripéties existentielles. Celles-ci ne sont pas le tout de l’humain. Ces péripéties existentielles sont cependant la scène, le théâtre où se joue justement le devenir de notre humanité :

– Accéder à cette liberté que la transcendance du Sens nous promet et nous permet si nous le prennons au sérieux, si nous prennons au sérieux notre humanité même.

– Engager l’humanité entière dans ce progrès de civilisation qui n’est rien d’autre que l’expression révélatrice de cette humanité.

– Assumer nos projets et nos situations d’existence comme autnt de lieux et de moments de réalisation et de révélation de notre humanité.

Bien sûr, cette humanité porte aussi le pire. Mais le pire n’est ce pas le fruit du déni, de l’oubli, du refus de cette humanité, humanité à révéler et accomplir pour le meilleur? A quel autre critère de valeur « humaine » évaluer le bien de l’homme? A ce qui privilégie l’accessoire plutôt que l’essentiel, les moyens plutôt que les fins?

L’essentiel c’est le Sens et le Sens est le propre de l’homme, de l’humanuité de l’homme, ce qui le constitue en tant qu’être de Sens. C’est pour cela qu’en toute chose c’est le Sens qui importe, Le reste est médiation, expression, expérience, révélation du Sens et des consensus.

Le reste c’est notre partage d’humanité, c’est à dire de Sens en consensus avec les autres. Ces consensus nous donnent à vivre une existence, avec la vie et la mort, dont on peut faire le chemin d’accomplissement de notre humanité ou un chemin d’évitement et donc d’égarement.

Alors il n’y a pas un domaine, pas une circonstance, pas une question, pas une épreuve, pas une réussite, pas un enjeu, pas une savoir, pas une technique, pas une expérience qui ne soit le lieu et l’enjeu de la réalisation et de la révélation de notre humanité.

Alors il n’y a pas de but ni d’efficience qui ne soient humains. Dès lors nous avons le charge et la capacité d’en cultiver une certaine maîtrise, de trouver dans les phénomènes et les situations humaines les clés de compréhension et d’action de toutes nos affaires humaines.

Tel est le message de l’Humanisme Méthodologique et sa proposition très concrète. Voilà un projet pour mille ans où la vie et la mort sont en jeu. Voilà un Sens pour une existence humaine.

Alors, entreprises, projets de territoires, mutation, politique, tourisme, marketing, macropédagogie, qualité, épistémologie, management par la valeur, vocations, communication, santé, éducation, développement, etc. sont les lieux mêmes, parmis d’autres où l’Humanisme Méthodologique vous invite à rejoindre en vous et avec les autres notre humanité commune.

Tous mes voeux pour l’année 2005 et le prochain millénaire. Votre participation à cette entreprise, fondatrice d’un Humanisme Méthodologique sera la bienvenue.

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