Economie, travail, intégration,

Le travail concoure à l’édification de la communauté humaine et celle des personnes. C’est à ce titre un service rendu aux autres et à soi-même. La valeur en est reconnue si la communauté connait le Sens du bien commun et que le travail y est orienté. C’est ainsi que l’activité de la communauté qui ressorti de ce travail et des échanges de valeurs se développe pour le bien et les biens, ceux que visent les services du travail des uns aux autres. C’est ainsi que l’économie peut se définir. Elle est connaturelle à l’intégration des personnes dans la communauté par la poursuite du bien commun dans le travail.

L’économie avec toutes ses caractéristiques globales,

locales, individuelles semble échapper au plus grand nombre

et même aux collectivités et entreprises qui s’affichent

de moins en moins maîtresses de leur destin. Les hommes

et les collectivités sont invités à s’adapter

à l’économie avec le cortège des défaillances,

des échecs et des désespérances que l’on

connaît.


Cela relève des Sens selon lesquels on a voulu penser,

concevoir, agir les choses de l’économie, faisant du travail

lui même une denrée économique.


L’éclairage de notre responsabilité dans cette

"posture" qui relève d’une position ou disposition

d’être et se légitime par des postulats plus ou

moins scientifiques, ouvre vers le choix possible d’un autre

Sens, d’une disposition réconciliatrice.


Elle se définit notamment par l’idée de "réappropriation

de notre économie", personnellement, collectivement.


Appropriation est à entendre comme :


– propre, spécifique

– maîtrisable

– réalisable par le travail

– adaptée à la communauté.


Cela implique une reconception du travail , de la notion d’économie,

de développement, d’entreprise, d’intégration dans

ce nouveau Sens de façon à ce qu’une nouvelle cohérence

soit établie. Il est en effet trop souvent vain de changer

le Sens de l’un des termes sans changer celui des autres. La

multiplication des échecs de cette formule devrait nous

alerter.


La théorie des Cohérences Humaines éclaire

cet autre Sens, invite à une relecture des différents

termes évoqués pour se forger un nouveau référentiel

conceptuel indispensable pour soutenir une action durable.


Elle apporte ensuite les moyens méthodologiques et techniques

cohérents et appropriés à la gestion des

facteurs nouveaux à prendre en compte pour réconcilier

l’humain, le particulier, le propre avec les modalités

matérielles et structurelles selon lesquelles ils se manifestent

(au lieu de les y réduire).


La réappropriation de l’économie par le travail

conjugue essentiellement deux facteurs :


1) L’identification, la qualification et l’expression de "potentiels

de concourance" des hommes et des groupes humains (potentiels

personnels et culturels).


C’est une affaire de vocation originale croisant un potentiel

propre avec le service qu’il peut rendre (à quoi il concoure).

Des moyens d’élucidation et d’analyse des potentiels de

concourance personnels, collectifs (entreprises ou organisations),

culturels (collectivités territoriales, nationales, etc…)

sont opérationnels (analyses de cohérences, analyses

figuratives, analyses cohérencielles, etc.).


2) Une démarche d’accès aux moyens de réalisation

économique.


Elle implique une pédagogie (ou macro-pédagogie)

"formatrice" d’approche des réalités

économiques: techniques, juridiques, commerciales, financières,

etc… et "mobilisatrice" pour assurer la persévérance

nécessaire. Différents modes de soutien et d’accompagnement

sont alors utiles : information, formation, assistances, etc…


Ces deux facteurs conjugués selon une certaine méthodologie

permettront ainsi cette "appropriation progressive".


Ces principes et méthodes sont applicables pour traiter

des problèmes personnels et collectifs d’intégration

économique, des problèmes de développement,

des problèmes sociaux et aussi des problèmes d’entreprises.