Méthodologie d’évaluation et de contrôle

Finalités et critères de l’évaluation sont lié pour un jugement de valeurs comportant pertinence, cohérence et performance.

Dans les entreprises, les organisations

ou les services publics, l’action est de plus en plus souvent

engagée à sous l’identification des vocables politiques,

stratégies, projets. Ils donnent notamment l’idée

d’une unité d’action et d’une volonté identifiables.

Deux types de préoccupations les accompagnent ou devraient

les accompagner:

L’évaluation qui est jugement de valeur portée

sur ces actions, avant, pendant ou après. Elle ne peut

se faire qu’en référence à une échelle

de valeur externe à l’action, que d’un point de vue détermine.

Il s’agit d’un jugement relatif par exemple aux usagers ou par

rapport à une norme ou encore en rapport avec une situation

générale où l’action s’inscrit.

L’évaluation vise à juger l’action pour en tirer

des enseignements ou des décisions.

Le contrôle au contraire vise à s’assurer de la

bonne marche de l’action par rapport à des prévisions.

La réalisation de l’action est comparée avec sa

conception antérieure. Le contrôle vise à

pouvoir intervenir dans le pilotage de l’action par des indications

tirées de la mesure et l’interprétation d’indicateurs

significatifs.

L’évaluation et le contrôle doivent porter sur trois

critères complémentaires :

Le critère de pertinence: est-ce que cela va dans

le « bon » Sens?

Il faut pour cela connaître au

préalable le « bon » Sens pour l’action et être

en mesure de discerner le Sens de cette action (prévu

ou engagé). Analyses figuratives et analyses de cohérences

en sont les outils privilégiés.

Le critère de cohérence: est-ce que toutes

les composantes de l’action sont cohérentes et concourent

au même but? Il faut pour cela procéder aux vérifications

de trois facteurs :

– que toutes les composantes de l’action sont bien prises en

compte :facteur de complétude.

– que toutes les composantes de l’action vont bien dans le même

Sens : facteur d’unité.

– que toutes les composantes de l’action sont suffisamment maîtrisées

:facteur de maîtrise.

Pour cela l’utilisation de l’analyse figurative

et de l’outil cohérenciel sont particulièrement

précieux.

Le critère de performance. Il vise à apprécier

l’efficacité de l’action. Il suppose une mesure différentielle

par rapport à une référence préétablie

(écarts). Les critères de performance doivent être

significatifs et pour cela ils sont qualitatifs et quantitatifs.

Le cohérenciel est aussi un moyen de les spécifier.

La méthodologie générale d’évaluation

et de contrôle repose sur une conception de l’action que

met en évidence la Théorie des Cohérences.

En caractérisant les paramètres, elle peut en opérer

la prise en compte systématique par les techniques qui

lui sont propres dans le cadre de la méthodologie générale

des Cohérences et par tous autres outils compatibles et

complémentaires notamment sur le plan quantitatif.

 

La méthodologie générale comporte quatre

points majeurs :

a) La centration pour déterminer

de quelle action il s’agit et de quel point de vue le travail

est envisagé.

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Les applications vont à chaque fois

donner une méthode spécifique en fonction des ambitions

et du contexte.

On distinguera trois niveaux de compétence et d’ambition

dans l’utilisation de cette méthodologie générale.

:

– Celui de techniciens-opérateurs

– Celui d’ingénieurs-intervenants

– Celui de conseillers de dirigeants.