Politique de la ville
Comprendre les phénomènes humains de développement pour comprendre les carences et les erreurs et inventer de nouvelles voies, efficaces celles là.
Deux décennies de politique de la ville avec le résultat que l’on sait ! Ce qui est en question ce n’est pas simplement la résistance des “jeunes des banlieux” où la malignité des “exploiteurs” bien que réelles aussi. C’est le regard, autrement dit la considération portée et aussi la compréhension et les méthodes engagées dans ce domaine.
Les “métiers de l’humain” ne peuvent se concevoir sans une compréhension de l’humain fortement délaissée par les sciences spécifiques et clairement évacuée les “antihumanimes théoriques et pratiques” mis au goût du jour par les médias et alimentés par bien des spécialistes ou autorités sans discernement.
La complexité des situations favorise les coupes simplificatrices du réel et les explications partielles érigées en interprétations définitives. Les disciplines éclatées des sciences humaines et sociales et les démarches contradictoires des services spécialisés atomisent la pensée. Le recours à l’empirisme est insuffisant à l’échelle de ces problèmes. Au-delà de cela la considération des hommes est aussi en relation avec la considération de l’humain, de ce qu’est l’humanité de l’homme. L’indifférence pour cette question se traduit par une indifférence à l’humanité des hommes et à celle, souffrante, de beaucoup d’entre eux. Dans notre pays en particulier les humanismes classiques n’ont pas été jusqu’à développer une attention aiguë aux souffrances communes ni même aux conditions de restauration et de développement des personnes. On a privilégié le soin pour les formules et les déclarations et beaucoup moins l’intelligence du coeur de l’homme et de la réalité des situations. On a pu parler d’autisme des élites. C’est celui de tout un système de pensée, expert dans la gestion des choses et invalide dans la conduite des affaires humaines un peu difficiles. Voyons la question de l’intégration. On peut simultanément se gargariser de ce modèle français pendant qu’il démontre son impuissance pratique. Peut-être serait-il temps de remettre sur l’ouvrage la pensée en ces matières et aussi les idées toutes faites et les habitudes pratiques dont le confort tiens plus à la répétition familière qu’au souci du résultat.
Ici et là, cependant, beaucoup oeuvrent utilement, Sisyphe ou Danaïde.
L’Humanisme Méthodologique propose une anthropologie transdisciplinaire et des méthodes d’ingénierie du Sens et des Cohérences humaines en mesure d’aborder le réel dans toute sa complexité et de façon opérationnelle. N’étant pas pour autant, à la différence de bien d’autres, une méthode miraculeuse, ses approches et ses pratiques sont cependant très originales dans la mesure où elles travaillent sur des dimensions de l’humain trop souvent ignorées ou oubliées et en tout cas mal conceptualisées, du moins dans la sphère publique.
L’exigence théorique, l’exigence éthique, l’exigence politique et stratégique des interventions de terrain qui en découlent s’accompagnent d’un pragmatisme “éclairé” qui peut user de moyens pratiques très communs aussi bien que de dispositions très originales. Le travail “au coeur de l’homme” passe par des vecteurs très variés et conjugue les plus grandes ambitions avec le réalisme inhérent à une connaissance des chemins de l’humain leurs dérives et leurs étapes nécessaires.
Seront pointés ici quelques clés et articulations indispensables pour comprendre les situations et construire des stratégies pour l’action.
I – CONDITION HUMAINE
1) Les réalités humaines se vivent au travers de communautés humaines:
– Ce que l’on rencontre c’est l’ignorance, le déni, la caricature, l’incompréhension du phénomène de communauté inhérent à l’humanité de l’homme, intrinsèque à la condition humaine.
– De ce fait, dans la pensée, dans les stratégies dispositions et procédures et dans l’action, la norme c’est de rejeter l’essentiel en le renvoyant au pire, le communautarisme.
Chaque personne vit au sein de multiples communautés humaines, seuls lieux d’existence, de développement vers l’autonomie, la maîtrise de soi, la responsabilité vis-à-vis des autres. Il peut aussi en être exclu.
2) Processus de développement humain au sein de communautés en évolution,
L’humanité de l’homme est caractérisée par la trajectoire d’évolution qu’elle est destinée à emprunter où à s’en détourner. Cette trajectoire d’évolution ou échelle de progrès, concerne tant les personnes que les communautés de tous ordres et de toutes tailles aussi bien que les communautés de communautés (ex : quartiers villes, intercommunalités, régions, nation, europe, mondialisation). Cette échelle de progrès est inhérente à l’humanité de l’homme et s’en déduit directement. Elle n’est donc pas ici le simple fruit d’une observation plus ou moins éclairée mais d’une anthropologie conséquente.
Stade archaïque.
Dominances des affects, régime de confusions / exclusions, confusion des mêmes exclusions des autres (communautarisme). Stade massivement manipulé par les médias. C’est :
– le terrain du terrorisme avec la terreur entretenue,
– le terrain du “sentiment” d’insécurité aux racines diffuses,
– le terrain du “réactionnel” et donc du “passage à l’acte”,
– le terrain que devraient maîtriser les professionnels de l’humain et les autorités responsables,
– le terrain aussi des soubassements affectifs et de la sécurisation des sentiments. Pas d’environnement communautaire, pas de sécurité “ontologique” (sentiment de sécurité).
Exemple: Sur le plan psychoaffectif, dépendance de l’enfant de la “sécurité” maternelle, dépendance maternelle de la sécurité familiale, dépendance familiale de la sécurité communautaire, dépendance communautaire de la sécurité régionale, nationale, etc.
Stade primaire, âge du faire.
Investissement dans la subsistance et l’organisation matérielle de la vie collective, apprentissages individuels et collectifs, accès à une certaine sécurité matérielle, une confortation par le confort. Matérialisation des enjeux, pratiques en réponses aux problèmes du stade archaïque.
Le terrain de l’alternative de progression ou de régression. L’ambiguïté entretenue par les infantilisations, les régressions mises en valeurs dans la société environnante. Carence des modèles et des élites pour considérer ce passage nécessaire de toute évolution humaine et aussi le champ communautaire de proximité, indispensable pour l’assurer (en commençant par la famille).Stade secondaire, âge des représentations et de la raison.
Développement intellectuel dans des représentations rationalisées, sciences, droit, modèles, procédures, institutions, identités, formalismes, conceptions, arts, modèles identificatoires…
Le terrain de l’individualisme narcissique exigeant ou alors celui de la participation citoyenne.
La coupure entre le stade secondaire et le stade primaire est actuellement patente, dans notre pays notamment, faisant de l’abstraction mentale, de l’image, de la réflexion et du discours verbal la quintessence de la réalité. L’injonction d’intégration, d’insertion dans des systèmes de type secondaire (juridico-administratifs et procéduraux) vis-à-vis de personnes qui ne sont pas à ce stade de développement est destructrice. Mais pour ceux qui sont atteint de ce clivage, la méthode pour résoudre les échecs c’est “toujours plus de la même chose”, même si elle est vaine (ex: lois, règles et procédures) assorti des dénonciations exonératoires qu’il convient (les individus, les communautés, les politiques, les méchants, le patronat, le communautarisme, la mondialisation sinon les OGM)
Elle empêche de parcourir les phases de développement comme le ferait l’obligation de passer de l’école maternelle au secondaire sans passer par l’école primaire (lire et écrire notamment). On voit les résultats: sécurité intellectuelle et morale des élites, insécurité des autres. L’ascenseur social n’est pas à l’étage indiqué, accident mortel!
Stade tertiaire, âge du Sens. Les communautés humaines sont des communautés de Sens. Le Sens du bien commun est le vecteur du développement, de la cohésion, de l’identité collective, du juste et de l’injuste.
C’est le stade de la maîtrise personnelle, professionnelle, politique, celui des rôles d’autorité et de responsabilité, en conSensus sur le Sens du bien commun. C’est aussi le stade de développement humain qui est en jeu dans la mutation du monde actuel et que refusent ceux qui sont fixés au stade précédent de façon distordue.
Avec cet éclairage sommaire de la condition humaine on peut déjà suggérer:
Permettre à chacun de trouver des espaces communautaires qui peuvent l’accompagner dans son développement. La famille et l’école déjà mais aussi le quartier et toute communauté non régressive ni bloquée à un stade quelconque.
Permettre aux communautés de trouver la considération et les facilitations qui leur permettront de parcourir l’échelle du développement depuis là où elles en sont.
II – MAÎTRISE DES PROBLÉMATIQUES COMMUNAUTAIRES
1) Le juste et l’injuste
C’est le jugement intériorisé et extériorisé qui permet:
– La régulation personnelle des comportements individuels,
– L’intervention pertinente et cohérente, donc performante, des figures d’autorité et de responsabilité,
– L’apaisement collectif.
Or c’est le Sens du bien commun et sa reconnaissance qui seul permet, sur le terrain de la communauté et non dans quelque espace abstrait, une appropriation collective:
– des critères de jugement du juste et de l’injuste,
– de la justification des modalités de régulation collective (fonctions sociales).
C’est le rôle du politique que de s’en assurer (éclairer le Sens du bien commun) et d’en être le repère dans tout projet et toute action publique.
C’est comme cela qu’il assure et rassure, en commençant par les autres figures d’autorité et de responsabilité qui renforceront alors les repères de conSensus sur le Sens du bien commun.
Si chacun se réfère à son “intérêt général” spécifique, réduit à des formules dont le Sens est illisible alors c’est la cacophonie et la destruction du “lien social” (lien de Sens sur le fond) qui en est le produit direct. La délinquance se généralise puisque la transgression du juste est devenue fatale n’y ayant pas de repère de celui-ci ou une prolifération de repères divergents.
2) L’intégration et la désintégration
S’il n’y a pas de communauté(s) de proximité pour s’intégrer, il n’y a que désintégration de la personnalité et de la société à attendre. Le ghetto est la tentation de contention de l’explosion, la confection d’une bombe sociale, d’un moteur d’insécurité qui ne peut aller que vers la terreur du désespoir. Passage par la case prison pour beaucoup.
Proposer une intégration dans un espace abstrait (espace de représentation d’âge secondaire) inatteignable, donne des résultats tout à fait équivalents en suscitant des replis sur l’archaïque là où il faudrait des espaces primaires de développement. Il ne s’agit pas de replis identitaires comme on se complaît à le dire mais dissolutoires d’identité individuelle et collective. C’est ce qui est journellement infligé par la société même qui se targue d’être des plus avancées (ce qui a pu être vrai à certains moments et sur certains plans).
C’est pour cela que les politiques rationalistes (formalistes) d’intégration produisent maintenant très exactement et très constamment l’effet inverse. La non considération de l’humain dans son développement et dans son environnement communautaire produit la désintégration sociale et individuelle. Le déni d’humanité même affublé de déclarations humanistes ou de référence à des lumières est la source même, non pas des problèmes inhérents à l’humain, mais de la persévérance dans des pratiques aggravantes.
Les pratiques d’intégration formelles, administratives, juridiques, prodédurales produisent, en la circonstance, la désintégration sociale. Le déni du lien d’humanité, interhumain qui tisse les communautés humaines de fait sinon de droit désintègre le “lien social” soigneusement abstrait préalablement de son humanité. La contemplation des conceptions de l’évaluation des contrats de ville est à elle seule un matériau fortement révélateur.
A l’inverse, c’est la maîtrise des phénomènes humains de développement communautaires qui peut contribuer à restaurer l’intégration.
3) Les métiers de l’humain
Définir des rôles et des participations à la vie communautaire. Il n’y a pas la société d’un côté et des intervenants sur la société d’un autre côté, forcément extra communautaires comme certains représentants d’institutions qui ne sont pas vécus comme membres de la communauté d’existence et de devenir. L’intervention extérieure reste possible et même souhaitable en s’affichant comme telle, porteuse d’une altérité opportune. Les “autorités” qui se présentent comme extra communautaires (la justice, la police, les administrations, et autres) excluent la communauté en question (quartiers). Leur autorité ils ne peuvent la tenir que dans la communauté. S’il s’agit d’une communauté plus large alors la relation entre communauté locale et communauté plus large (la ville par exemple doit être clairement posée). La multiplicité de l’affichage des communautés de plus en plus large est inintelligible pour des personnes qui ont surtout besoin de communauté de proximité, l’éclatement des repères et des critères du bien commun est alors fatal pour le développement. L’incapacité de penser la diversité des niveaux communautaires et leurs articulations est une caractéristique d’un âge secondaire égaré dans sa propre contemplation et donc dans toutes les dispositions prises par ses tenants (autistes).
Reconnaître et actualiser les potentiels de concourance au bien commun. (éducation, apprentissages individuels en collectivité, développement communautaire). L’intégration d’une personne à la communauté mais aussi d’une communauté à une autre plus vaste repose sur ce principe. Tous les rôles sociaux, tous les métiers de l’humain y trouvent leur enjeu et leur définition. En quoi concourent-ils au bien commun (dans tous ses états) et quels potentiels (humains) doivent-ils mobiliser? Y aurait-il des métiers de l’inhumain? ou une conception inhumaine des métiers réduits à leur instrumentalité? Pousser cette réflexion conduit à redécouvrir que tous les métiers sont au fond métiers de l’humain et participent à la restauration (ou la destruction) de la communauté de devenir. Ils jouent donc un rôle dans les situations que l’on cherche à faire évoluer.
Cela n’exclue pas que des métiers soient plus au fait de la question de la reconnaissance des potentiels des personnes et des groupes ou communautés (condition de toute “considération” réparatrice et mobilisatrice). Il y a un refus de considérer cela qui pose que le potentiel est forcément impersonnel a-culturel et qu’il est seulement “construit” par l’acquisition des savoirs abstraits qui font accéder à la “classe” secondaire. Cette non considération des personnes en leurs potentiels propres, de même pour les communautés à toutes les échelles, équivaut à une disqualification implicite, une déconsidération entraînant une démobilisation, une désertion (l’inverse d’insertion) et ainsi un déni d’altérité contagieux. Des métiers de l’humain doivent aussi aider à cultiver des “concourances” au bien commun. Cela suppose d’en élucider le Sens communautaire propre, d’en éclairer les contributions et d’instaurer une échelle de valeur commune qui permet à chacun d’évaluer ce qui concoure au bien commun. C’est autre chose évidemment que la promotion de la poursuite d’intérêts particuliers arbitraires comme principe moteur d’une société ou bien que l’effort de normalisation mentale comme seule voie de liberté…
Activités professionnelles de maîtrise des métiers de l’humain.
Les métiers de l’humain sont ceux de l’intervention dans les situations humaines pour restaurer et accompagner le développement des personnes et des communautés (les unes par les autres).
De façon étonnante on pourrait découvrir que toute profession qui sert véritablement les hommes se reconnaît au moment de sa maîtrise comme l’exercice d’un métier de l’humain. En effet, elle touche à la question du Sens, des finalités, de la référence au bien commun et dépasse, tout en les intégrant dans un même Sens, une même perspective, les différentes modalités et niveaux de l’action:
– les fonctions intellectuelles du savoir et du raisonnement, modèles et procédures, stratégies, gestion du moyen terme.
– les pratiques techniques et procédés opératoires, gestion opératoire du court terme.
– les réactions d’opportunité impulsives. Gestion de l’immédiat réactif.
Lorsque l’une de ces trois composantes prétend s’autonomiser alors les métiers sont dégradés en:
– prétentions idéologiques et prolifération des formules et formalismes, illusoires (autismes)
– technocratie des procédés aveugles et supposés habiles (cynismes)
– “pouvoirs” réactionnels affichés et impuissances réelles.
C’est donc la question de la maîtrise du Sens qui fonde le professionnalisme des métiers de l’humain et singulièrement du Sens du bien commun dans les communautés humaines.
Les métiers de l’humain doivent donc être fondés dans:
– La connaissance des phénomènes humains communautaires et de développement individuel et collectif,
– L’intégration des différents plans de la réalité communautaire et de la relation, personnes – communautés,
– Le discernement des Sens en situation,
– La capacité à concevoir (créativité) des stratégies ad-hoc de restauration et de développement humain,
– La capacité d’intervenir, de conduire, d’orienter les situations en profondeur en s’impliquant en profondeur sans se confondre.
III – APERCUS MÉTHODOLOGIQUES
1) Positionner le champ communautaire d’appréhension du problème à aborder (ex département, intercommunalité, commune, quartier, groupe humain…)
2)Réaliserune étude de cohérences culturelles pour dégager le Sens du bien commun, des valeurs propres et les différentesimplications historiques actuelles et et prospectives.
3) Évaluer le niveau de maturité des groupes et parties prenantes pour apprécier le niveau d’approche possible et judicieux
4) Reposer les problèmes à la lumière de la problématique culturelle de la communauté. Ce qui nécessite de « remettre en question tous les problèmes et les façons de les poser. (Les cadres habituels de pensée enferment les situations dans des solutions implicites y compris la répétition de l’échec)
5) Engager de façon complémentaire ou prédominante l’une ou plusieurs des actions suivantes.
– Constituer un groupe de base porteur d’un fort consensus sur le Sens du bien commun, les implications stratégiques pour un portage étendu progressivement auprès des différentes « autorités » concernées ou à concerner. Affermir et formuler la détermination politique et le consensus des autorités sur le Sens du bien commun et la marche à suivre.
– Engager des actions de mobilisation, de partage et de confortation du Sens du bien commun spécifique en intégrant les différentes positions ou contributions possibles des acteurs et populations (plan d’animation stratégique). Préparer un dispositif de concertation en fonction des maturités en présence et des évolutions possibles. (Des erreurs d’appréciation en la matière risquent d’être fortement préjudiciables)
– Développer une communication stratégique pour l’appropriation d’une identité collective gratifiante et intégratrice.
– Monter des opérations « symboliquement structurantes » (événements, dispositifs, projets…) destinées à entraîner une dynamique de changement collectif (thérapeutique, éducatif, macro pédagogique, etc.). un travail de créativité générative permet de concevoir des opérations ad-hoc qui ne doivent rien aux modèles inefficaces.
– Élaborer les stratégies, politiques publiques et projets appropriés intégrant les différentes dimensions du développement territorial communautaire.
– Traiter les problèmes qui se posent à toutes les échelles (même personnels) à la lumière du Sens du bien commun avec les méthodes d’analyses en profondeur appropriées (analyses de cohérences culturelles, analyses de situations, évaluations…). Les méthodes de l’ingénierie humaine intègrent des pratiques en rapport avec ce que l’on trouve dans de nombreuses disciplines de façon transdisciplinaire et donc infiniment plus « réalistes » et intelligibles. En outre les méthodes de créativité générative permettent de concevoir processus, méthodologies, stratégies, solutions, moyens et compétences ad-hoc.
CONCLUSIONS : LES APPORTS DE L’HUMANISME MÉTHODOLOGIQUE A RETENIR
1) Une anthropologie qui donne des instruments conceptuels et méthodologiques transdisciplinaires cohérents pour comprendre et agir.
2) Une approche des communautés humaines, de la cité ou des territoires singulière et centrée sur la mise en évidence et le développement du Sens du bien commun dans les politiques publiques et projets territoriaux (cf. Guide : l’Avenir des territoires).
3) Une méthodologie d’analyse de situation et de recherche de solutions très pointue pour appréhender des situations humaines difficiles et complexes de façon ad-hoc, tant pour les personnes que les groupes et les communautés de toutes dimensions. (Ex. Analyse de cohérence culturelle)
4) Un corpus théorique et une ingénierie du Sens et des cohérences humaines qui permettent de former à ces “métiers de l’humain”.
5) Des éclairages sur les crises actuelles, la mutation et les émergences à favoriser, des conceptions nouvelles qui prennent en compte le fait communautaire, souvent évacué, notamment sur le plan des cultures, de l’économie communautaire, du politique, de l’identité et de l’attractivité, de la macropédagogie communautaire, et des différentes affaires qui concernent la vie en société relue au travers de cette vision avancée des “communautés de Sens”.